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Foutez-vous la paix !

« Je n’aurais pas dû manger ce gâteau », « j’ai de grosses fesses », « je n’en suis pas capable » etc.

Rhooo et en plus je suis déjà ric-rac niveau finances, alors qu’on est qu’à la moitié du mois.

Ha et il faut encore que je fasse ci, terminer ça avant le week-end.

Et ce foutu boss qui est constamment sur mon dos, à me rajouter des dossiers.Comme par hasard juste au moment où je suis prête à partir un vendredi soir…

Ouf week-end enfin ! Ha non… je ne peux pas échapper au repas dominical chez Mamie Huguette. Et me préparer à sa même rengaine habituelle : « Et toi ma chérie, tu n’as toujours personne à ton âge ? Et les enfants ? il faudrait pas tarder à y songer avant qu’il ne soit trop tard, tu n’es plus toute jeune ..Sinon tu vas le regretter » Blablabla…

Mais selon quelles normes bordel !?

STOOOOOPPPP !!!

On s’arrête et on respire un bon coup.

Oui je sais qu’on vit dans un monde dicté facilement par ce FOMO permanent. Qui vous fait oublier de vous arrêter dans cette course de la vie rythmée au métro boulot dodo. Avec cette quête de performance pour exister (voir mon article de blog pour en savoir plus sur le sujet : Souffrez-vous de FOMO?)

Et pourtant la vie est un cycle, il est normal qu’il y ait des temps de pause.

Soyez gentil avec vous-même. Cela peut sembler benêt comme phrase toute faite et pourtant tout part de là.

Car au final, on s’en fout de la cause de ce manque de bienveillance avec vous-même, il s’agit maintenant de changer la donne.

Ça ne se fera pas du jour au lendemain mais voici quelques clés pour contrer votre charge mentale.

5 CLÉS POUR SOULAGER SA CHARGE MENTALE
  • Arrêter de vouloir être parfait & de tout vouloir obtenir à tout prix

Déja déculpabilisez-vous tout de suite. Personne n’est parfait ou n’a la vie parfaite, même si les réseaux sociaux ont tendance à vous faire croire le contraire.

On ne le répètera jamais assez : « Tout ce à quoi on résiste persiste »

Sinon c’est le serpent qui se mord la queue

Plus on veut lâcher prise, moins on y arrive

C’est un peu comme l’image vous savez, où on vous demande de ne pas penser à un éléphant, et qu’est ce qui arrive fatalement ? BAM, dans le mille, vous ne pensez qu’à ça.

Tentez à force de pratique, d’apprendre à arrêter de tout vouloir contrôler, et de lâcher prise.

  • Cesser de se comparer

Cessez de suivre comme des moutons le mouvement, la tendance du moment, souvent par peur d’être exclu, rejeté.

Être bienveillant avec les autres c’est noble mais soyez-le surtout avec vous-même avant toute chose.

Et oui par exemple, certains enchainent les projets (enfants, mariage etc.) comme j’enchaine les jobs.

Et alors ?

Alors oui forcément les rencontres sont moins fréquentes, les rythmes de vie sont désormais différents et doivent être adaptés pour garder des relations intactes dans la durée.

Mais cela ne m’empêche pas d’être toujours là et contents pour eux. Toujours capable de vivre des moments de légèreté ensemble.

Ou encore actuellement, je suis entre deux contrats. Mais je prends aussi le temps de me poser et de voir ce que je veux faire, vers quoi je veux aller plutôt que de foncer tête baissée vers le premier job venu car il faut bosser.

Pour au final retrouver un job qui ne m’épanouira pas franchement ou qui ne me paiera pas à ma juste valeur, et que j’aurais envie de quitter dans un mois.

Aucune envie de ce mode de vie en pilotage automatique.

Je sais ce qui m’anime, vers quoi je veux aller et rien n’y personne ne m’enlèvera mon projet de la tête.

Cela me donne le temps de réfléchir sur d’autres directions que j’aimerais prendre dans ma vie.

Le chômage me donne cette possibilité d’assurer mes arrières le temps de rebondir. Alors qu’auparavant j’aurais vite culpabilisé de vivre sur cette aide , maintenant j’arrive à me dire qu’il n’y à rien de honteux à passer par cette phase. Et que cet argent après tout c’est le mien , j’ai travaillé pour y avoir le droit. C’est une phase qui ne devrait pas durer dans le temps et je suis totalement alignée avec ça .

  • Mettre sur écrit vos pensées

On parle ici d’écrire vos pensées des plus futiles à vos réflexions les plus profondes.

Mais exprimez-les plutôt que de tout garder en vous et d’exploser au grand jour le mauvais moment venu.

L’écriture est bien reconnue pour être un excellent exutoire. Jonathan Lehmann dans ses « Antisèches du Bonheur » parlent de poubelles mentales que l’on déverse. Je trouve cette métaphore une représentation fidèle de ce qu’est cet exercice.

Alors, donnez-vous le droit de vivre et laissez libre cours à vos émotions, de les exprimer surtout les plus négatives. C’est sain.

Et si vous avez toujours du mal à canaliser vos émotions au quotidien, personnellement l’huile de CBD m’a beaucoup aidé. Alors bloquée dans une période difficile de frustration et de yoyo discontinue de mes émotions. (Je vous en parle dans cet article : J’ai testé …. l’huile de CBD)

  • Acceptez l’échec

L’échec est souvent perçu comme quelque chose de négatif or il est salvateur.

En effet, il vous permet de vous rapprocher de là où vous devez être. Cela peut être dur pour beaucoup de voir du positif dans le fait d’échouer. Et pourtant le nombre d’exemples en ce sens nous le prouvent bien.

Prenons l’exemple d’Edison, qui a déposé tout au long de sa vie, 1093 brevets pendant le processus de création de l’ampoule. Il lui a fallu tous ces échecs pour arriver à cette invention majeure.

Ou bien encore plus actuel, je vous renvoie à des témoignages concrets de diverses personnalités publiques au micro du podcast de Pauline Grisoni, « La Leçon ».

L’échec est indispensable et inévitable. Et même si vous n’arrivez pas tout de suite à ce que vous cherchez, gardez en tête que vous faîtes de votre mieux quoiqu’il en soit.

  • « Et alors ? »

Enfin, un petit exercice utile qui peut aider à démystifier vos croyances limitantes et mettre en avant vos peurs les plus profondes. Allez au bout de vos raisonnements avec la question « Et alors? » ou «Et si? »

Prenons un cas concret. Une personne pense : « Si je refuse de prêter ma voiture, il va se dire que je suis égoïste ».

« Et alors ? Il va en parler à X ».

« Et alors ? Ni X ni lui ne me demanderont plus rien ».

« Et alors ? Ils ne m’appelleront plus ».

« Et alors ? Je ne les verrai plus ».

« Et alors ? Je me sentirai seul(e) et rejeté(e) ». 

« Et alors ? Et alors, je n’ai pas envie »

Par le biais de ce cheminement , vous découvrirez souvent la peur et l’angoisse qui se cache vraiment derrière vos pensées. D’ou provient ce stress constant par exemple ou ces montées d’émotions dans des contextes particuliers.

Pour en savoir plus sur ce sujet, je vous invite à lire le livre Fabrice Midal « Foutez vous la paix et commencez à vivre » qui traite de ce sujet en profondeur.

Ou encore aux « Cahiers d’insouciance » d’Alexandre Jollien, qui évoque le « Couldn’t Care Less » (CCL) ou tout simplement le fait de « s’en battre les steaks ».

Alors , êtes-vous prêts à enfin vous foutre la paix ?

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