Billets d'humeur

Comment nos films et séries cultes ont façonné nos imaginaires amoureux ?

On grandit avec toutes ces images vues dans nos séries et films cultes de notre adolescence

Qui n’a jamais pris comme modèles nos héroïnes de séries préférées, comme vouloir s’habiller à la mode de Carrie Bradshaw dans Sex and the City ou reproduire la coupe de cheveux de Rachel dans Friends ?

A l’instar de ces personnages emblématiques, on s’imagine alors que les relations amoureuses doivent fatalement faire mal pour mériter d’être vécues.

Sans dramas, cris, pleurs , la relation n’en vaudrait pas la peine .

Ou comment la recherche du prince charmant, froid, distant ou encore riche et contrôlant, y est glorifiée.

L’exemple le plus flagrant reste la relation dysfonctionnelle de Carrie Bradshaw et de son Mr Big dans Sex and the City.

Le mec gentil, respectueux et doux, se fait bien souvent larguer par les protagonistes, au gré des saisons. Après tout, un mec normal c’est ennuyant.

En tout cas, ces programmes nous ont amené sur le mauvais chemin avec ces fausses croyances nous donnant une vision biaisée des relations amoureuses, en grandissant.

Le mythe du chevalier blanc

Toutefois, paradoxalement, de l’autre côté, on a des films cultes comme Dirty Dancing, et sa scène finale, une des plus jouissives à mon goût, avec son « On ne laisse pas Bébé dans un coin ».

Cette illusion de prince charmant on en rêve toutes

Qui n’a jamais rêvé d’avoir son Patrick Swayse ?

Le mythe du chevalier blanc venant te libérer de ta petite vie, pour vivre un bonheur sans nom en parfaite liberté…

Evolution des moeurs

Ces dernières années, avec l’évolution des mœurs, les séries abordent des sujets peu exploités à l’époque. Comme la polygamie, les sex friends et l’adultère.

La vision du couple monogame n’est plus si représentative

Prenons par exemple la série The Affair, partant de la tromperie d’un homme, la série va alors exploiter ce thème du point de vue de chaque personnage : le trompeur, la trompée et la maitresse. Série d’ailleurs très bien exploitée.

Sans parler de programmes faisant la part belle à de plus en plus de couples transgenres, homosexuels ou interculturels (ex : Sense8, The L World)

Aujourd’hui, la femme n’est plus représentée comme une femme faible, dépendante de sa relation de couple . Elle n’est plus dans l’attente qu’on lui passe la bague au doigt.

Elle s’affirme, se consacre plus à sa vie professionnelle et sociale en dehors de sa famille et de son couple. La finalité n’est plus de faire des enfants.

Étant adulte désormais, ça me fait toujours autant plaisir de retomber sur ces films ou ces séries, Et même si les messages exploités sont biaisés, ils n’en restent pas moins toujours aussi plaisants à regarder.

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