Billets d'humeur

Le pouvoir des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux impactent désormais nos vies .

Pour la génération comme la mienne qui n’a pas grandi avec cette révolution , il y a un avant et un après Internet.

Le pouvoir des réseaux sociaux de manière plus générale de nos jours ou la comparaison aux autres fait légion

Sachant pertinemment que la réalité est tout autre, mais rien n’y fait, tu te fais prendre à ton propre piège .

A qui likera ta dernière coupe de cheveux , le lieu de tes vacances avec ton chéri, tes photos, poses de vêtements etc. (le tout étant d’avoir le plus de likes, et si tu n’as pas ou peu de réactions c’est le début de la fin)

Une compétition pertinente, une quête de reconnaissance sans fin .

Je me dis souvent que je suis bien contente de ne pas être née dans ces générations 2.0 ou les téléphones sont greffés à toutes les mains, plus personne ne se regarde, comme des zombies rivés à leurs écrans.

Enfant, je savais réellement jouer, créer ma propre cabane, jouer aux barbies, aux billes et que sait je encore ?

Les gens se rencontraient dans la vie réelle et apprenait à se découvrir « à l’ancienne »

Je suis reconnaissante de ne pas avoir eu de « portable » (on s’entend encore des grosses cabines téléphoniques si lourdes et volumineuses que cela ne rentrait pas dans ta poche à cette époque , rechargeables via des mobicartes prépayées) avant le lycée . 

Mais Internet est rentrée dans ma vie étant déjà une jeune adulte , j’ai passé la phase si complexe de l’adolescence sans Internet ni réseau social comme Facebook ou Instagram pour jauger ce que je valais au quotidien

Je n’ai pas vécu le harcèlement scolaire lié à des photos/vidéos ou autres propagées à tout le monde comme on ne le voit que trop aujourd’hui dans les cours de récré, menant encore beaucoup trop au suicide .

Je ne me souviens pas m’être posée trop de questions existentielles durant mon adolescence, sur mon image , ce que je donnais à voir, ou autre car aucun réseau social n’était là pour me confronter à mon image . Bien sûr comme toutes adolescentes, j’ai grandi avec mes doutes et mes complexes mais cette comparaison permanente n’existait pas .

Facebook n’est rentré réellement dans ma vie qu’en 2008 , j’avais déjà 22 ans , et on s’entend que les 2-3 premières années , les fils d’actualité et tout ce qui était possible de faire n’étaient pas à encore à leur apogée .

Je me demande parfois ce que cela doit faire pour des parents d’avoir des enfants dans cette génération ou ils ne peuvent plus les protéger des autres, des dangers et dérives de cette vie 2.0 dans laquelle ils sont nés dedans et ne connaissent rien d’autres. Notre force si je puis dire est d’avoir vécu sans et d’avoir donc peut-être plus de recul sur l’avant/après et les impacts que le virtuel peut apporter.

Après par contre , je ne rejette pas ce monde de l’internet ,

Je suis bien contente surtout dans l’époque de confinement et d’isolement que nous venons de passer d’avoir eu l’internet dans ma vie .

Comment survivre sans pouvoir échanger avec des gens à l’autre bout du monde, ton lien avec eux ne tient plus qu’à ça, ne pouvant plus voyager pour aller les rejoindre. Donc c’est un remède à la solitude en ces temps difficiles.

Ainsi que se tenir informer en temps réel de ce qui se passe dans le monde ( même si je dois avouer que le coté alarmiste des médias n’a pas toujours aidé)

Le net permet aux professionnels de trouver des clients, employés potentiels, fournisseurs (à défaut de pouvoir se déplacer physiquement à leur rencontre) etc.

Le télétravail est devenu un mode de vie qui va se pérenniser dans les mois et années à venir, sans ces réseaux internes , et cet accès à l’information, différentes branches de travail auraient été mises à mal.

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