
L’art d’échouer : le pouvoir des erreurs
Bon, on ne va pas se mentir, l’échec, ça craint. C’est un peu comme ce pote relou qui débarque sans prévenir et qui squatte ton canapé alors que tu voulais juste passer une soirée tranquille. Mais si au lieu de le virer, tu lui offrais un café et tu prenais le temps de l’écouter ? Parce que, mine de rien, ce boulet d’échec a peut-être des trucs intéressants à raconter.
D’abord, petit rappel : tout le monde se plante. TOU-TE LE MONDE. Même les boss de ce monde. Tu crois que Michael Jordan est sorti du ventre de sa mère en faisant des dribbles ? Que Steve Jobs n’a jamais reçu de lettre de licenciement ? Eh ben, spoiler alert au cas ou tu en douterais encore : ces mecs ont galéré.
Jordan s’est fait recaler de son équipe au lycée, et Jobs s’est fait virer de sa propre boîte (oui, oui, Apple). Et pourtant, regarde où ils en sont arrivés. Pourquoi ? Parce qu’au lieu de pleurer dans un coin en mode « Ma vie est finie », ils ont retroussé leurs manches et ont appris de leurs erreurs.
L’échec, c’est comme une alarme de réveil (sauf qu’elle ne sonne pas à 6h du mat’ et qu’elle ne donne pas envie de la jeter contre le mur). C’est un peu comme s’il te disait : « Hey, revois peut-être ta copie, non ? ». Et là, deux choix : soit tu l’écoutes et tu ajustes le tir, soit tu continues comme avant et tu te prends un autre mur en pleine face, aussi longtemps que tu reproduiras exactement la même chose.

Puis, soyons honnêtes, l’échec, c’est aussi un super entraînement pour la résilience. Ok, sur le coup, tu as juste envie de te rouler en boule sous un plaid et de binge-watcher une série jusqu’à ce que le monde oublie ton existence. Mais après, tu te relèves, tu respires un bon coup et tu réessaies.
Tu te souviens de la fois où tu as voulu cuisiner ce plat magnifique vu sur Insta, mais qu’au final, ça ressemblait plus à une expérience ratée de bouillie ? Eh bien, la prochaine fois, tu sauras qu’il faut lire la recette jusqu’au bout avant de te lancer. C’est pareil dans la vie : chaque obstacle, chaque petite « merde » dans l’engrenage te rend un peu plus malin.
Un autre truc cool avec l’échec, c’est qu’il te force à sortir de ta zone de confort. Tu sais, cette fameuse bulle bien douillette où rien de nouveau n’arrive et où tu ne risques pas grand-chose. Mais si tu veux progresser, il faut oser.
Exemple : tu t’inscris à un cours de danse alors que tu n’as aucun sens du rythme ou de gros problèmes de coordination (comme moi , je te raconte un peu plus loin). La première séance ? Un carnage. La deuxième ? Un tout petit peu moins pire. Et au bout de quelques semaines, miracle : tu ne marches plus sur les pieds de tout le monde et tu commences même à kiffer !
Véridique, il y a quelques années j’ai pris moi-même des cours de zumba et je suis devenue une régulière pendant quelques années. Je me souviens de mes premiers cours ou ma coordination bras, jambes était une cata. Et d’avoir même demandé au prof au bout de même pas une semaine, à partir de combien de temps on arrive à coordonner ses membres ;-). Et bien c’est comme tout, à force de pratique , je suis devenue de plus en plus à l’sise et je maitrisais ainsi très bien les chorégraphies (ce que je n’aurais jamais imaginé pouvoir être possible lors de mes premiers cours) . Comme quoi à force de persévérance , les choses se réalisent plus souvent qu’on ne le croit.
Enfin, le meilleur dans tout ça ? L’échec, ça t’apprend à mieux te connaître. Ça te montre tes forces, tes faiblesses et, surtout, ton incroyable capacité à rebondir. Parce que, soyons clairs : l’échec, ce n’est pas comme avoir un panneau « STOP », on va dire que c’est plus l’équivalent à celui de « DÉTOUR » qui te mène vers une version encore plus badass de toi-même.
D’ailleurs si tu veux relativiser et entendre de nombreux témoignages inspirants de personnalités, je t’invite à écouter le podcast « La leçon » de Paulette Grisoni. Ou encore l’inspirant livre « L’Art d’échouer » d’Elisabeth Day. (possibilité de l’avoir en livre audio gratuitement sur Audible juste ici)
Alors la prochaine fois que tu te rates, au lieu de te maudire et de vouloir disparaître sous ton lit, prends une grande inspiration et demande-toi : « Qu’est-ce que je peux apprendre de ça ? »
Parce qu’au final, l’échec, c’est juste une étape de plus vers le succès. Et ça, c’est plutôt cool, non ?

