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Celle qui croyait avoir le temps

Bienvenue dans « Presque Sans Filtre », le podcast où je partage mes chroniques de presque quadra, entre réflexions de vie, galères du quotidien et petites prises de conscience. Ici, on parle de tout ce qui fait partie de notre parcours : les hauts, les bas, les doutes, et même les moments où on a l’impression d’avoir tout faux. Le but ? Être le plus honnête possible avec soi-même et avec vous, sans filtre ni prétention. Parce qu’on est tous un peu dans le même bateau, à essayer de comprendre ce qui nous fait avancer, ou parfois ce qui nous fait tourner en rond. Alors, détendez-vous et laissez-vous emporter. C’est parti !

On croit toujours qu’on a le temps. Le temps de rappeler, le temps de dire « je t’aime », le temps d’organiser ce dîner qu’on repousse depuis des mois. On se dit qu’il y aura toujours un prochain Noël, une prochaine occasion, une prochaine conversation.

Jusqu’au jour où il n’y en a plus.

Quand on perd quelqu’un, la première chose qui frappe, ce n’est pas juste la douleur brute. C’est ce vide immense du non-retour. Ce moment où on réalise que ce qu’on croyait ordinaire était en fait un dernier instant sans qu’on le sache.

La dernière fois qu’on a entendu leur voix.
La dernière fois qu’on a partagé un repas.
La dernière fois qu’on a ri ensemble, sans savoir que c’était la dernière.

Et c’est là que ça commence. L’inventaire des regrets.

J’aurais dû appeler plus souvent.
J’aurais dû poser cette question sur son enfance.
J’aurais dû lui dire à quel point elle comptait pour moi.

Mais j’ai cru que j’avais le temps.

Le problème, c’est qu’on vit tous avec cette illusion de permanence. On remet à demain. Parce qu’aujourd’hui, on est fatigué. Parce qu’on a du travail. Parce que la vie va trop vite.

On se dit qu’on passera voir nos parents dimanche, qu’on enverra un message demain, qu’on prendra le temps… quand on en aura.

Sauf que la vie, elle, n’attend pas. Et parfois, demain n’existe plus.

Alors, est-ce qu’il faut vivre dans la peur de perdre ceux qu’on aime ? Non. Mais il faut être conscient.

Conscient que le temps est une illusion. Qu’aucun de nous ne sait combien il en reste.

Prendre cinq minutes pour dire « je pense à toi », ce n’est rien dans une journée, mais ça peut être tout pour quelqu’un.

Ça ne veut pas dire appeler tous les jours, ni se forcer à quoi que ce soit. Juste… ne plus remettre à plus tard ce qui compte vraiment.

Dire aux gens qu’on les aime, même sans raison.
Noter les souvenirs, poser les questions qu’on repousse toujours.
Capturer les petits moments, parce que ce sont eux qui restent quand tout s’arrête.

Parce que quand la vie frappe, on ne regrette jamais d’avoir trop aimé ou trop dit.

On regrette seulement ce qu’on n’a pas fait.

Alors aujourd’hui, maintenant, tout de suite : appelle cette personne.
Dis-lui ce que tu ressens.
Fais ce que tu reportes depuis trop longtemps.

Parce que le temps qu’on croit avoir est parfois bien plus court qu’on ne l’imagine.

Si la vie m’a appris une chose, c’est qu’elle est imprévisible.

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