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10 profils d’expatriés qu’on croise à l’étranger

Vivre à l’étranger peut être un parcours du combattant . Non ce ne sera pas tout beau tout rose, mais parfois challengeant et difficile . Tous ces expatriés appréhendent leur quotidien dans leur pays d’accueil de manière différente.

Décryptage des différents profils d’expatriés que l’on peut être amené à croiser en voyage ou dans son quotidien.

Celui qui adore voyager, en quête de découverte

Il cherche dès qu’il le peut à expérimenter la culture locale et découvrir ce qui l’entoure. Il profite de son expat pour alterner emplois et mode de vie nomade pour être sur la route à découvrir les alentours.

Ici en arrivant en PVT de 2 ans, beaucoup travaillent 6 mois et mettent de côté pour profiter d’un road trip dans les Rocheuses, les USA ou encore en Amérique Centrale. Profitant ainsi d’une parenthèse dans leur vie.

Celui qui est en phase de lune de miel

Eh oui lorsqu’on arrive dans un nouveau pays pour s’y installer, comme dans un mariage, on rentre en lune de miel avec son pays d’accueil les premiers temps de son expatriation en majorité.

Tout est sous le signe de l’émerveillement et de la découverte. Vous n’êtes que superficiellement en contact avec la culture du pays d’accueil. Vous ne voyez que les aspects positifs.

Vous vous sentez chez vous, adorez tout ce qui est autour de cette nouvelle culture que vous découvrez un peu plus chaque jour : plats locaux, activités extérieures, les gens etc.

Vous voulez tout voir, tout faire, lancer plein d’activités pour faire des rencontres de nouveaux expatriés comme vous.

Bref, vous êtes tout feu, tout flamme.

Mais cela ne dure qu’un temps lorsque la réalité du quotidien s’impose à la longue et que l’aspect nouveauté est passé.

Ce qui peut créer des décalages d’ailleurs entre ceux qui viennent d’arriver et des personnes déjà installées depuis des années. Vous n’en êtes pas au même point et les amitiés peuvent être plus difficiles à se créer entre ces deux profils.

Celui qui critique tout de son pays d’accueil

On sait que les français sont réputés dans le monde pour tirer la gueule et râler beaucoup .

Malheureusement quand tu es en expat, ce schéma se confirme par moments. Face à ces compatriotes blasés, aigris, que vous pouvez côtoyer dans votre quotidien ou croiser en voyage. Tout est négatif, ils ne cherchent pas à s’acclimater. Il fait trop froid, puis trop chaud, la bouffe est dégueulasse, la ville est moche etc.

La question est alors mais pourquoi restent-ils au final s’ils ne sont pas heureux dans leur pays d’accueil ?

Celui qui s’adapte et s’intègre à sa nouvelle culture

C’est celui qui assimile vite les codes, coutumes et modes de vie de son pays d’accueil.

Jusqu’à en prendre l‘accent et ses expressions, plus vite qu’il ne faut pour le dire.

Parfois certains vivent dans leur pays d’accueil depuis tellement longtemps qu’on les prendrait pour de vrais locaux.

J’avais discuté avec un mec ici que je prenais pour un québécois tellement l’accent était là mais en fait non. Il vivait au Québec depuis une dizaine d’années en campagne, où l’accent est d’autant plus prononcé qu’en ville.

Pas une minute avant qu’il me dise dans la discussion venir de Nantes , je n’aurais douter de ses origines.

Quand je me vois, au bout de mes 5 ans d’expat, à lâcher mes petits « du coup » et « putain » à tout va… Il y a deux poids, deux mesures 😉

Celui qui subit son expatriation

On parle ici du profil qui reste contre sa volonté. Il se sait pas à sa place dans son pays d’accueil

Cela peut être dû à de multiples raisons : des personnes ayant un mal être profond du pays, mais qui ne peuvent partir fautes de visa, papiers pour recommencer ailleurs.

Ou encore de conjoints locaux qui ont suivi leur moitié dans le pays mais ne s’y plaisent pas

Cela peut être vraiment difficile au quotidien quand ton cœur te dicte de partir mais que ta raison t’oblige à rester…

Celui qui démonte son pays d’origine

C’est cette personne qui à la première occasion va dégommer ses racines.

A l’écouter, pour rien au monde il ne remettra les pieds à la Mère patrie. Comparé limite à un goulag en oubliant les nombreux avantages que l’on n’a pas forcément dans son pays d’accueil pourtant.

Pour le cas de la France (dans mon cas), il faut partir de son pays pour se rendre compte de ses avantages inestimables. Comme un système de santé unique au monde, une assurance chômage à toute épreuve, de nombreux transports (TGV) qui vous amènent rapidement dans des paysages magnifiques et même dans un pays d’Europe en 1h à peine parfois, qui est stratégiquement au centre de tout etc.

Il y a forcément du bon et du moins bon partout. Mais certains ont tendance à voir le verre à moitié vide que plein…

Celui qui vient pour le business ou par mutation professionnelle

Par exemple en Amérique du Nord, on est plus enclin à la création d’entreprise où il y a un vivier de gens à se lancer dans l’aventure de l’auto-entreprenariat.

La reconversion professionnelle y est très fréquente à n’importe quel âge.

Où vous pouvez retourner à l’école passé 40 ans et il n’y a aucun jugement là-dessus, bien au contraire.

Cela peut concerner aussi les personnes envoyées par leur employeur dans le cadre d’une mission à moyen ou long terme.

Celui qui s’évade et fuit ses problèmes

On va parler ici de celui qui peut fuir une famille trop pesante, des problèmes ou juste un mal être général.

Le besoin d’ailleurs se fait sentir mais attention il ne résout pas le problème de fond. Et reviendra tôt ou tard frapper à votre porte même si vous vous éloignez à des milliers de kilomètres.

Ou cela peut aussi être le retraité qui est un exemple assez classique : il s’en va chercher les côtes ensoleillées pour échapper aux climats froids ou à la pluie récurrente de son pays d’origine.

Celui qui s’expatrie par amour.

Suivre quelqu’un dans une nouvelle vie par amour.

C’est très fréquent. J’en ai côtoyé beaucoup ici qui, au départ, n’avait pas ce projet de venir s’installer ici, ne s’intéressaient pas à cette destination, Et au final ont juste suivi un(e) compagnon(gne).

Parfois les couples n’ont pas résisté dans la durée. Mais cela n’a pas empêché certains de continuer leur expatriation pour autant.

Ou ceux qui rencontrent quelqu’un une fois déjà installés, sur place, que ce soit un autre expatrié comme eux ou un local. Donc ils finissent par rester même si le projet initial pouvait être différent.

Car l’amour n’a pas de frontières 😉

Celui qui vient pour l’argent

Dans certains pays les salaires sont doublés par rapport à ce que tu peux gagner en France. Par exemple ici au Canada tu peux monter vite en salaire et évoluer en quelques mois dans un emploi suivant les secteurs.

Donc certains pensent venir trouver un Eldorado au travers de leur situation financière en changeant de cadre de vie et de profession.

Mais pour faire cliché, l’argent ne fait pas le bonheur.

C’est bien beau de courir après une situation, mais si tu n’as rien à côté de ton travail, ou est l’intérêt franchement ? Enfin cela reste mon point de vue..

Alors amis expatriés, dans quel profil vous reconnaissez-vous ?

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