Pourquoi aime-t-on les films de Noël même si c’est cucul ?

A un mois de Noël, tout nous y ramène : des vitrines de magasins aux ventes de sapins. Les décorations commencent à arpenter les rues

Le froid hivernal s’installe doucement, la fatigue et le manque de lumière se fait de plus en plus sentir et nous obligent à ralentir

On se retrouve donc sous la couette sans culpabiliser, avec un bon chocolat chaud réconfortant.

Pour Evelyne Dillenseger, psychanalyste et experte en thérapie de couple, la réponse est étroitement liée à la période de l’année, l’hiver. “Il fait froid. On a envie de cocooning. On a envie de réconfort, de chaleur”, estime cette dernière. Les “feel good movies”, comme on les appelle, nous détendent. Ça tombe bien, “nous sommes en congés (ou presque!). On a du temps à perdre”. 

Et puis on en a vu certains des milliers de fois mais on ne s’en lasse pas.

C’est un peu notre péché mignon du temps des fêtes, on ne peut s’empêcher de les regarder, même si on le sait tous que ces films sont super niais et clichés à souhait.

On connait déjà le happy end, pas besoin de réfléchir en les regardant, ils sont dénués de négativité et nous plonge dans la magie de Noël

Ils nous font rêver et réchauffent les cœurs.

Chaque histoire d’amour est un « parfait hasard » , qui se termine bien . Même si on est loin de la réalité, on a envie d’y croire.

Le héros qui ne croit plus en l’amour, en Noël etc.

Il ou elle vit un moment difficile et à chaque fois la magie de Noël opère

Ces personnages sont humains et attachants.

Bien souvent, leurs blessures font écho à nos propres blessures

Nous n’avons pas tous cette situation familiale, ces regroupements à Noël, donc souvent on peut même jalouser et en rêver un peu par procuration

On a envie de croire en l’amour, la famille unie, le job de rêve ou encore le couple parfait

Tout comme le héros du film qui ne croyait plus en rien au début de l’histoire et retrouve goût à la vie au fil du feuilleton.

C’est une sorte de parenthèse de bonheur, qui met dans un bon mood loin de nos problèmes extérieurs.

Même si on n’a pas l’esprit de Noël par définition, on se retrouve aspiré par ce vortex que peuvent être ces comédies romantiques.

Ces films sont un plaisir coupable mais assumé

Un peu comme des anti-dépresseurs naturels.

Pour Tamara Makana Chock , professeur spécialisée en psychologie sociale des médias et de la communication, « les films de Noel répondent à nos besoins d’évasion en période de stress. Ils permettent de nous échapper de notre quotidien et de relâcher notre pression, le temps du film. Bien qu’ils soient souvent peu réalistes, ils nous font rêver et penser à un monde meilleur, dans lequel tout est bien qui finit toujours bien. »

Enfin, ils ont clairement un impact sur notre cerveau comme tous les films réconfortants.

En effet, ils nous permettent de libérer de la dopamine et de l’ocytocine, hormones du bonheur tout en faisant donc baisser notre stress et la tension sanguine.

Alors pourquoi s’en priver ? Besoin d’inspiration ? Retrouvez ma sélection des films de Noël dans mon prochain article 😉