Celle qui apprenait à apprivoiser ses monstres
Bienvenue dans « Presque Sans Filtre », le podcast où je partage mes chroniques de presque quadra, entre réflexions de vie, galères du quotidien et petites prises de conscience. Ici, on parle de tout ce qui fait partie de notre parcours : les hauts, les bas, les doutes, et même les moments où on a l’impression d’avoir tout faux. Le but ? Être le plus honnête possible avec soi-même et avec vous, sans filtre ni prétention. Parce qu’on est tous un peu dans le même bateau, à essayer de comprendre ce qui nous fait avancer, ou parfois ce qui nous fait tourner en rond. Alors, détendez-vous et laissez-vous emporter. C’est parti !
Tu dis souvent que tu n’as peur de rien.
Sauf peut-être des araignées. Et encore, pas les petites, juste celles qui courent plus vite que toi.
Mais si on gratte un peu, on découvre que tu as peur de tout. De décevoir, de déranger, de trop parler… ou pas assez.
De ne pas plaire, de plaire trop, de te tromper, d’être jugée, de rater, d’être seule.
Bref, le package complet.
Ce qui est drôle, c’est qu’à Halloween, tout le monde joue à se faire peur : les zombies, les fantômes, les clowns tueurs.
Toi, ça te fait plutôt rire. Parce que tes vrais monstres à toi, ils n’ont pas de masque.
Ils ressemblent à une notification “vu” sans réponse.
À un silence gêné après une phrase un peu trop honnête.
À ce moment où tu postes quelque chose que tu trouves génial… et qu’il ne se passe rien.
La peur, pour toi, n’a pas besoin d’un manoir hanté.
Elle vit déjà dans ta tête, avec les lumières allumées.
Alors tu décides de changer de tactique.
Plutôt que de les combattre, tu t’assois à côté d’eux.
Tu les observes. Tu leur parles.
“Pourquoi es-tu là ? Que veux-tu me dire ?”
Et, à ta grande surprise, ils te répondent.
La peur n’est pas un monstre à détruire.
C’est une messagère qui te signale ce qui compte pour toi.
Ce qui te tient à cœur. Ce qui te fait vibrer.
Et parfois, juste parfois, écouter cette messagère te permet de comprendre que tu es plus forte que tu ne le crois.
Alors tu apprends à apprivoiser tes peurs.
À marcher avec elles au lieu de courir.
À respirer quand elles frappent à la porte.
À les transformer en guide plutôt qu’en tyran.
Et pour Halloween, tu n’as pas besoin de costume ni de maquillage effrayant.
Tes monstres sont déjà là, à l’intérieur, mais pour la première fois, tu souris en les regardant.
Parce que tu sais que la peur peut devenir ton alliée.
Et que le courage, ce n’est pas de ne jamais avoir peur, mais de continuer à avancer… malgré tout
